« Le chevalier à la canne à pêche » de Guilhem. 1er tome de la saga de l’Antévers. Aux Editions Ecrire Lire Parler.

Voilà une de mes critiques les plus dure à écrire : j’aurai juste envie de vous dire : « Mais qu’attendez-vous donc pour vous jeter sur ce livre ? Pour le dévorer ? ». Et puis c’est tout !!! Mais cela serai trop facile, et surtout il faut vraiment que je vous dise pourquoi vous ratez quelque chose à ne pas le lire…

Mais tout d’abord de quoi parlons-nous ? De fantasy, d’un univers inventé par l’auteur, un monde divisé en deux : d’un côté le monde « féérique », avec gnomes, fées, nains et autres créatures fantastiques, et de l’autre côté, un monde gouverné par un archange (un dictateur ?) et son armée d’anges kamikazes… Et c’est la guerre, une guerre qui revient régulièrement. Mais cette fois-ci l’Archange a bien décidé que ce serait la dernière. Et au milieu de tout cela, plusieurs protagonistes avec différente missions : Une jeune fille qui va partir à la recherche du garçon qu’elle veut épouser parce qu’elle est persuader qu’il est son sauveur. Un jeune garçon qui part à la suite de la jeune fille parce qu’il en est secrètement amoureux. Et une bande de (z)héros, à la recherche d’un trésor. La jeune fille est d’une maladresse et d’une malchance peux commune (et c’est peux que de le dire…), le jeune garçon va se retrouver munit d’une canne à pêche magique mais aussi d’une malédiction des plus farfelus (mais tellement drôle…) Et que dire de cette bande de mercenaires : si proche du clash à chaque discussion mais si complémentaires ? Un teignome (un gnome teigneux…) qui ne parle qu’en majuscule, pour montrer que c’est toujours en hurlant (et attention le langage châtié…) avec le pouvoir de super hyper berseker ; Un ours-nandi qui est le « troll » de l’équipe mais aussi le cerveau malgré son aspect de brute plus qu’épaisse ; Une gorgone qui avec son pouvoir de transformer en pierre ce qu’elle regarde, a bien son utilité ; Un change-forme, qui ne maitrise pas sa prochaine transformation, et qui ne parle qu’en alexandrins ; Et le dernier, un mort-vivant qui se décompose au fur à mesure de l’histoire et qui ne rêve que d’une chose : mourir !!!

Je ne sais pas si vous voyez un peu le tableau ? Et bien vous êtes loin du compte : c’est juste désopilant, tordant, à mourir de rire. Mais attention, c’est un vrai roman humoristique, avec une vraie histoire qui tient vachement bien la route, des personnages géniaux avec des répliques cultes, des situations burlesques dont on se demande comment ils vont s’en sortir à chaque fois…

Alors comme on ne s’attend pas à ce genre d’écriture (on n’a pas l’habitude, sauf si vous êtes un fervent lecteur de Sir Pratchett), à ce style (oui le monsieur à grave du style), le début peut sembler brouillon, où on ne sait pas dans quoi on est tombé, mais comme pour Pratchett, une fois que l’on a saisie le genre, tout roule, et là, je vous promets de passer un rare très bon moment de lecture… Je me suis même surpris à rire (pas intérieurement, réellement…) dans le train que je prends chaque jour. Du coup, obligé de citer le nom du livre et de l’auteur, tout en conseillant la lecture… Et oui, il faut voir la tête des gens dans un train si vous vous mettez à rire tout seul devant un livre… une liseuse en l’occurrence (et oui le livre est sorti d’abord en numérique… Et en plus c’est moins cher et cela prend moins de place…).

Que puis-je vous dire de plus qui pourrait vous faire sauter le pas ? Le prix ? En numérique 4,99€ !!! A ce prix là, c’est du bonheur (c’est 16€ en livre papier), et j’en profite pour signaler le travail de la maison d’édition Ecrire Lire Parler, maison qui publie de la littérature francophone de qualité, et Guilhem en est un excellent exemple. Alors le point négatif, et oui il y a un point négatif, il va falloir attendre 2018 pour la suite !!!! Ce n’est pas grave, on en profitera pour le lire à nouveau !!!

Sortie depuis le 25 février 2017.

http://www.elpediteur.com/auteurs/guilhem/2017_antevers1.html