« Nos guns life » Tome 1, le manga de Tasuku Karasuma, aux éditions Kana.

L’année 2016 a été pour moi une année de découverte sur plusieurs points : les jeux de style « ameri-trash » (jeu de société avec plein de figurines dedans), les jeux de figurines à peindre (j’avais bien connu Warhammer il y a 20 ans…), et la culture japonaise avec les mangas notamment. Et aujourd’hui donc, j’ai décidé de vous parler de ce manga dont j’ai eu la chance de recevoir le tome 1, en version française, je tiens à préciser (je ne lit pas encore en japonais…).

« Mon nom ? Jûzo Inui. Depuis la grande guerre, je gagne ma vie dans cette ville grouillante d’extends : Des hommes à qui on a implanté la technologie d’extension des mécanismes corporels. Mon business ? Résoudre des affaires impliquant les extends. »

Mais Jûso est lui-même un extend, à qui on a implanté un revolver à la place de la tête, et qui reçoit l’étrange visite d’un homme poursuivit par la police pour kidnapping. Curieusement, il demande à Jûzo de protéger l’enfant qu’il a enlevé…

Moi ça m’a donné carrément envie !!! La couverture avec ce héro qui a une tête de révolver… Oui je vous l’accorde, c’est étrange et on se pose plein de questions, mais on dépasse vite cela, on est dans un manga, futuriste, cyberpunk, ou la majorité des hommes sont greffés !!!

Dès les premières pages, on entre dans l’univers sombre et violant du monde dans lequel évolue Jûzo. Mais en contrepartie, le héros est plein de second degrés, et c’est super appréciable, surtout quand on a pas l’habitude de lire des mangas. Jûzo m’a un peu fait penser à Léon de Besson, par sa carrure, son sang froid, sa détermination, est son sens de l’honneur.

Les dessins ne sont pas trop fouillis, et c’est facile à suivre (je vous rappelle que l’on lit le manga dans le sens inverse de nos BD habituelles…). Le noir et blanc des mangas, ajoute vraiment au monde ce côté noir de l’univers de Jûzo. Qui ne sera pas seul à livrer un combat contre la pègre, mais aussi une organisation qui veut avoir le contrôle sur les extends… J’en dit pas plus.

Chez Kana, vous trouverez plein de titres qui ne dépassent pas les ­ 6 euros, alors autant en profiter.

Ce premier tome est paru en fin d’année 2016 et le second tome arrivé le vendredi 20 janvier 2017, je vous le recommande tout particulièrement.

www.kana.fr